Bernoulli, Johann I an Woolhouse, John Thomas (1728.12.23)

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Kurzinformationen zum Brief       mehr ...
Autor Bernoulli, Johann I, 1667-1748
Empfänger Woolhouse, John Thomas, 1666-1734
Ort Basel
Datum 1728.12.23
Briefwechsel Bernoulli, Johann I (1667-1748)
Signatur Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 675:Bl.205-206
Fussnote Am Briefkopf autograph "à Mr. Woolhouse". Datum und Schlussformel nebst Unterschrift autograph




File icon.gifà Bale ce 23. xbre 1728.[1]

Monsieur

J'ay reçû la boëte pour Mr. Scheuchzer, que je lui ai envoyée incontinent;[2] Il m'a repondu qu'elle lui est parvenue en bon êtat.[3] Vous me marqués, que Vous en avés payé le port jusques ici; cependant on m'en a demandé environ 3 lb[4] de Votre argent, aussi Mr. Scheuchzer m'a-t-il remboursé cet argent, ce que je Vous signifie par avis. J'ai aussi reçû vos deux derniéres lettres, l'une du 11.e 9bre, et l'autre, qui étoit dans la boëte, du 30 8bre;[5] Voici ce que j'ai à y repondre: Les deux Theses soutenuës ici l'une De Visu, et l'autre De Reflectione et Refractione atque de propagatione Luminis[6] Vous seront apportées et rendues par l'Auteur méme de la premiére, qui partit derniérement pour Strasbourg, où il restera jusqu'au printemps prochain et de là il se rendra à Paris, où il aura l'honneur de Vous voir.[7] La troisiéme Dissertation que Vous souhaitez Visus Vitia duo rarissima etc.[8] n'est pas parvenue jusqu'à moi, ainsi je ne saurois Vous l'envoyer ni Vous en donner des nouvelles. Quant à ce que j'ai publié ci devant sur la Reflexion et Refraction des rayons de lumiére, n'est pas un livre; mais je l'ai donné sous la forme d'un Memoire, inseré dans les Actes de Leipsic pour 1701;[9] j'ai taché d'expliquer ces deux grands principes de Catoptrique et Dioptrique par une nouvelle methode tirée de la Consideration de l'equilibre: je croi qu'on a traduit ce morceau en françois, pour le mettre dans le Journal des Savants, où vous le trouverez.[10]

J'ai lû, Monsieur, la lettre du P. Castel à Mr. de Fontenelle, touchant leur dispute sur les infinis,[11] puisque ce Pere souhaite mon sentiment là dessus, je veux bien le contenter, sans entrer dans une longue discussion de tout l'ouvrage de Mr. de Fontenelle,[12] car j'aurois bien des remarques à faire, si je voulois examiner tout cet ouvrage. Je ne m'arreterai donc qu'aux deux points, qui font ici le sujet de leur controverse;File icon.gif Le premier regarde la maniere d'evaluer la suite , , , , etc.,[13] dont Mr. de Fontenelle pretend que la somme est moindre que celle de l'infinité d'unitez , , , , , , etc. Si on ne considère que la différence en elle méme de ces deux sommes, je dis, qu'elle n'est pas rien, mais qu'elle est quelque chose, et méme qu'elle est infinie, car il est visible, que cette différence compose cette suite etc. que l'on sait étre . Mais d'un autre coté cette suite, quoique d'une somme infinie, étant infiniment plus petite, que etc., il est clair que ces deux suites etc. et etc. doivent passer pour égales, suivant la commune notion, que nous avons de la raison d'egalité; Car et doivent étre egales, lorsque est infiniment plus petit que ou , sans cela tout le fondement du Calcul differentiel tomberoit en ruine. Ainsi le P. Castel a raison de conclure que les sommes de ces deux suites , , , etc. et 1, 1, 1, 1, etc. sont egales, de ce que la premiére est plus de la moitié, plus des deux tiers, plus des trois quarts etc. de la seconde.

Peutétre que Mr. de Fontenelle aura ici recours à la distinction de son invention entre les grandeurs finies determinables et indeterminables, mais je ne comprends rien à cette distinction, toute grandeur indeterminable, c'est à dire, plus grande qu'aucune grandeur donnée de méme Espece, doit étre infinie, c'est la notion vulgaire des Anciens, quod data quavis quantitate minus est, id est infinite parvum, et quod data quavis quantitate majus est, id est infinite magnum, non obstant, qu'il y ait des degrés aussi dans l'une et dans l'autre des infinités.

Pour ce qui est de l'autre point, savoir si doit étre , comme pretend Mr. de Fontenelle, ou s'il est selon le P. Castel,[14] il me semble que cette question ne merite pas à beaucoup prés, qu'on s'echaufe tant de part et d'autre, il n'y a, qu'à s'entendre mutuellement et à donner des definitions des racines et des puissances de differents degrés, et la dispute cessera. Car si Mr. de Fontenelle veut que par on entende, qu'il n'y a nulle extraction de racine à faire, mais que ce signe radical n'y est que pour la forme, ensorte qu'il ne signifie autre chose que la negation d'extraction, dans ce sens ne seroit ni ni , mais il seroit ou simplement . Mais si on veut suivre la routine, comme le P. Castel remarque fort bien,[15] alors il est File icon.gif incontestable que , car puisque generalement les expressions radicales se changent en potentielles, en renversant seulement les exposants ainsi , ce dont je croi Mr. de Fontenelle conviendra, on ne pourra faire raisonnablement aucune exception sans enfreindre la loi d'uniformité; prenant donc et , on aura sans doute et ; donc , y a-t-il rien de plus clair? Mr. Nicole ose-t-il penser autrement?[16] ou le nie-t-il peut étre par complaisance pour Mr. de Fontenelle, à cause de quelque obligation qu'il lui a?

Voilà, Monsieur, mes petites remarques sur la Contestation de ces Messieurs; si Vous trouvez à propos de les communiquer au P. Castel, Vous lui recommenderez de ne me pas commettre avec Mr. de Fontenelle, qui est mon bon Ami, dont l'Amitié m'est tres chére.[17] Il me reste à dire quelque chose sur certaines façons de parler du P. Castel: Il dit § 10.[18]\emph[LaTeX!]{ Si , dont divisant par , j'ai , et divisant encore par , j'ai }. Je n'approuve pas ce nouveau Calcul, car peut-on diviser des signes, qui ne sont pas des grandeurs, et ne sont autre chose que des denominations? Il n'en auroit pas besoin, ses raisonnements[19] étant concluants sans cette étrange maniére de calculer. Dans le § suivant[20] il pretend avoir demontré, que , mais à parler generalement cela n'est pas vrai, car peutêtre telle quantité que l'on voudra, et est aussi bien à qu'à 1, étant visible, que . Mais cette expression doit étre déterminée par la nature du sujet, dont il s'agit, ainsi dans le cas où devient , se change en , mais on se tromperoit, si on en vouloit conclure que ce seroit , car ici il est . On a de moi une régle generale pour determiner la valeur de ces expressions, voyés la Prop. I, Sect. IX de l'Analyse des infiniment petits.[21] Je ne comprens pas en quel sens le P. Castel dit § 15 que les radicaux sont reciproques en raison doublée aux puissances,[22] quand on parle d'une raison doublée, on presuppose une autre raison, dont elle est doublée, comme par Ex. quand on dit que la raison des cercles est doublée de celle de leurs Diamètres, mais ici je ne vois point de raison soit directe soit reciproque dont la raison des radicaux soit doublée, je ne croi pas, qu'il veuille dire, que par Ex. est à en raison doublée reciproque de à , vû que [c]ela[23] seroit manifestement faux. § 22[24] le P. Castel assure que Mr. de [Fon]tenelle fait constamment dans son Livre[25] . Cependan[t] File icon.gif je ne me souviens pas de l'avoir remarqué dans son ouvrage, je voudrois savoir quelques Endroits, où il le dit positivement. Je n'approuve pas ce que je trouve dans § 26. Qu'une racine infinie reduit la puissance à un infiniment petit;[26] car il le reduit toujours à l'unité, étant constant que tellement que si est une fraction, la racine l'augmente, bien loin de la diminuer. Il en est de méme de ce qu'il y a dans le § 28.[27] Car quand la racine seconde surpasse la troisiéme, la troisiéme surpasse la quatriéme etc., cela n'est vrai qu'à l'egard des entiers plus grands que l'unité: Pour les fractions c'est tout le contraire; je sens la force de ce Calcul . Ainsi le § 30 ne finit pas bien[28] en disant que est plus petit que , puisque cela seroit faux si étoit moindre que l'unité. Il est vrai que le P. Castel n'oublie pas à la fin du § 42[29] d'excepter les fractions de cette régle, mais cette exception est trop génerale pour laisser passer la régle, puisque celleci n'a pas plus d'étendue que l'exception elle méme. Au § 43, ligne derniére de la page 20 il met ; je croi qu'il y a ici faute d'impression et qu'il a voulu mettre , ou . Quand dans le § 58 le P. Castel dit qu'il est faux que ne soit pas exacement , puisqu'ils ne different que d'un infiniment petit,[30] Mr. de Fontenelle ne lui passera pas cette raison, car il dira qu'une égalité exacte entre deux quantitez demande, qu'elles ne différent de rien. Car c'est ainsi qu'il le prend lorsqu'il dit p. 53, § 166[31] de son ouvrage[32] et en plusieurs autres endroits que est plus grand que 1; quoiqu'il n'en différe que d'un infiniment petit, mais je conviens que cette façon de parler détruit la maxime du Calcul differentiel, et que quand il dit p. 54, § 167 que le est , c'est comme s'il disoit, le est . Ce que le P. Castel avance dans le § 60,[33] que si 0 n'est pas , ils sont au moins infiniment peu differens, n'empéche pas que ne puisse étre à en telle raison qu'on voudra, car , puisque est aussi et est aussi . Je dis plus, l'un peutétre infiniment plus grand que l'autre, de méme que est infiniment plus grand que et celuici infiniment plus grand que quoique chacun soit par rapport à .

Je reviens, Monsieur, à ce qui Vous regarde, quant à Votre demande reiterée de lier une correspondance avec moi, il faut que je vous répete la reponse que j'ai deja eu l'honneur de Vous donner, qui est que la multitude d'affaires dont je suis continuellement accablé ne me permet pas de vous repondre reguliérement à vos lettres, outre que mon appointement de Professeur n'est pas suffisant pour soutenir les frais d'une grande Correspondance, Vous dites bien que les lettres que Vous m'écrirez auront port payé, mais je ne sai ce que vous voulez dire par là. Si vous croyez que j'ai reçû jusqu'à present Vos lettres franchies, vous vous trompés, car j'en ai toujours payé les ports, il est bon, que vous le sachiez pour prendre vos mesures en cas que Vous veuillés franchir Vos lettres, de peur qu'on ne les fasse payer deux fois. Mr. Zuinger à qui j'ai parlé sur votre Chapitre, m'a dit qu'il répondra à votre lettre par une bonne occasion, puisque vous l'aviez prié trés expressement de ne vous pas envoyer ses lettres par la poste. Voila tout ce qu'il m'a dit. Je suis au reste avec beaucoup de consideration Monsieur Votre tres humble et tr. ob. [Serv.]r JBern[oulli][34]


Fussnoten

  1. Das Datum ist eigenhändig von Johann I Bernoulli.
  2. Johann I Bernoulli an Johann Jakob Scheuchzer von 1728.12.07. Im nächsten Brief an Johann Jakob Scheuchzer von 1728.12.24, also geschrieben am Tage nach dem vorliegenden Brief an Woolhouse, kommt Johann I Bernoulli nochmals auf die ihm leidige Sache der Postporti zu sprechen.
  3. Johann Jakob Scheuchzer an Johann I Bernoulli von 1728.12.07.
  4. Währungszeichen = "livres".
  5. Die hier genannten Briefe von Woolhouse sind wie alle seine Gegenbriefe anscheinend nicht erhalten.
  6. Buxtorf, Johannes, Dissertatio inauguralis medica de visu quam ... pro summis in arte medica honoribus et privilegiis doctoralibus rite consequendis publico examini subiicit Johannes Buxtorfius Basil. ad diem 29. Junii MDCCXXVIII, Basileae (E. & J. R. Thurneysen) 1728; Spleiss, Thomas, Dissertatio physico-mathematica de propagatione luminis eiusdemque refractione et reflexione quam ... sub praesidio ... die Maii 1728 ... publico eruditorum examini submittet Thomas Spleissius Scaphusianus, Basileae (E. & J. R. Thurneysen) 1728.
  7. Johannes Buxtorf bildete sich nach Abschluss seines Medizinstudiums in Basel 1728/29 in Strassburg und Paris in Medizin weiter (Matrikel Basel IV, Nr. 2685).
  8. Heinicke, Johann Christian, Dissertatio inauguralis medica qua visus vitia duo rarissima Alterum duplicati, alterum dimidiati physiologice et pathologice considerata praeside Dn. Abrahamo Vatero ... Pro licentia summos in arte salutari honores et privilegia rite obtinendi D XXV. Maji Anno MDCCXXIII. In auditorio maiori horis ante et post meridiem usitatis ad disceptandum exponit Johannes Christianus Heinicke Gera Variscus, Wittenbergae (Literis Viduae Gerdesiae) 1723.
  9. Bernoulli, Johann I, Disquisitio Catoptrico-Dioptrica exhibens Reflexionis et Refractionis naturam, nova & genuina ratione ex aequilibrii fundamento deductam & stabilitam, in: AE Januarii 1701, pp. 19-26 (= Op. LXV).
  10. Bernoulli, Johann I, Recherche de Catoptrique et de Dioptrique, où par le principe de l'Equilibre on explique la nature de la Reflexion & de la Refraction d'une maniere nouvelle. Tiré des Journaux de Leipsic, de l'année 1701, Pag. 19, in: JS 1703 (19. Novembre), pp. 596-605.
  11. Es handelt sich um Castel, Louis Bertrand, Lettre à M. de Fontenelle, in: Journal de Trévoux, Septembre 1728 (Digitalisat in MDZ). Dieser Text Castels ist mit einer eigenen Paginierung in römischen Zahlen von I bis XXX der September-Nummer des Journal de Trévoux von 1728 angefügt. Er wird im Inhaltsverzeichnis des Journal de Trévoux als "Addition" bezeichnet, weil er die kritische Auseinandersetzung fortsetzt, die Castel in seiner Rezension von Fontenelles Éléments de la géométrie de l'infini im Journal de Trévoux, September 1728, pp. 363-384, begonnen hatte. In seinem Brief an Fontenelle von 1729.06.19 schreibt Johann I Bernoulli: "Il y a quelques mois que le Pére Castel me fit demander par quelqu'un de ses Amis mon sentiment sur une dispute qu'il eut avec Vous touchant les signes radicaux; on m'envoya pour cela une petite brochure in 12.o, j'y repondis mais non pas partout en sa faveur, je crois avoir gardé copie de ma lettre, ...". Der "ami", durch welchen Castel Johann Bernoullis Meinung erfragen liess, war der mit Castel eng befreundete Woolhouse. Woolhouse's oben erwähnte "boëte" für Scheuchzer enthielt neben Instrumenten auch ein Exemplar der Mémoires de Trévoux und offenbar als "brochure" auch einen Separatdruck von Castels Lettre à M. de Fontenelle. Mit dem Antwortschreiben, von dem Johann eine Kopie aufbewahrt hat, ist offensichtlich der vorliegende Brief gemeint, in dem er Woolhouse ermächtigt, seine Bemerkungen zu Castels Lettre dem Autor mitzuteilen. Im Nachlass Bernoullis findet sich jedenfalls kein Brief von Johann I Bernoulli an Castel. Zu Louis Bertrand Castel vgl. Schier, Donald Stephen, Louis Bertrand Castel, anti-Newtonian scientist, Diss. Columbia University New York, Cedar Rapids (Iowa) 1941 [mit einer Bibliographie der Werke Castels], (Digitalisat in HathiTrust Digital Library). Vor allem aber das Kapitel "Father Lous Bertrand Castel and critical mathematical discourse in France" in: Shank, John B., The Newton wars and the beginning of the French enlightenment, Chicago 2008, pp. 194-209. Zum Verhältnis von Castel und Fontenelle s. auch Greenberg, John L., The problem of the earth's shape from Newton to Clairaut. The rise of mathematical science in eighteenth-century Paris and the fall of normal science, Cambridge 1995, pp. 328-330.
  12. Fontenelle, Bernard le Bovier de, Éléments de la géométrie de l'infini. Suite des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, Paris (Imprimerie Royale) 1727. Johann I Bernoulli hat sich mit dem Inhalt der Éléments de la géométrie de l'infini bereits 1724/25, also noch vor dem Druck des Werkes, auf Wunsch Fontenelles ausführlich und kritisch befasst. Fontenelle hatte ihn in einem Brief von 1725.04.22 in seine mathematischen Überlegungen zu einem "Systéme Geometrique [de l'Infini]" eingeweiht. Johann I Bernoulli antwortete in seinem Brief von 1725.05.28 mit einer gründlichen Kritik. Die Diskussion fand ihre Fortsetzung in einem Brief Fontenelles vom 7. Juni und einem Brief Bernoullis vom 22. Juli 1725. Dann dann ruhte ihre Korrespondenz. Zu Beginn des Jahres 1728 (der entsprechende Brief von 1728.01.00 ist nicht datiert) bittet Fontenelle Johann I Bernoulli, seine inzwischen gedruckten und ihm zugesandten Éléments de la géométrie de l'infini zu beurteilen. Nachdem Johann Bernoulli zunächst nur den Empfang verdankt hatte, drängte Fontenelle auf eine Gesamtbeurteilung seines Werkes. Die innerhalb eines allgemeinen Lobes vorgetragenen kritischen Bemerkungen von Johann Bernoulli, die seine grundsätzliche Skepsis gegenüber dem Inhalt des Buches widerspiegeln, finden sich dann vor allem in seinem Brief an Fontelle von 1729.10.04. Zum Briefwechsel Johann I Bernoullis mit Fontenelle s. Delorme, Suzanne, La géometrie de l'infini et ses commentateurs de Jean Bernoulli à M. de Cury, in: Revue d'histoire des sciences (1957), pp. 339-359; Blay Michel, Du fondement du calcul différentiel au fondement dela science du mouvement dans les "Eléments de la géométrie de l'infini" de Fontenelle, in: Hess, Heinz-Jürgen/Nagel, Fritz (eds.), Der Ausbau des Calculus durch Leibniz und die Brüder Bernoulli, (Studia Leibnitiana, Sonderheft 17), Stuttgart 1989, pp. 99-122, und Blay, Michel, La correspondance entre Fontenelle et Jean I Bernoulli, in: Corpus, Revue de philosophie, 13, (1990), pp. 75-92.
  13. Castel, op. cit., p. IV.
  14. Castels Lettre beschäftigt sich ab p. V fast vollständig mit der Widerlegung von Fontenelles Behauptung .
  15. Castel, op. cit., p. V, § 1.
  16. Laut Castel, op. cit., p. XXV, § 53, hatte Fontenelle diesem mitgeteilt, François Nicole (1683-1758) habe sein Werk als "excellent" bezeichnet und bewiesen, dass sei.
  17. Johann Jakob Scheuchzer äussert in einem Brief an Johann I Bernoulli von 1728.12.26 sein Erstaunen darüber, dass sich Woolhouse in den Streit mit Castel und Fontenelle einmischt und Johann I Bernoulli hineinziehen will: "Il semble, que les Infiniment petits font naitre des disputes infiniment grandes, memes entre des amys, tels qu'etoient M.rs de Fontenelle et Castel." Johann Bernoulli hatte zwei Tage zuvor im Brief an Scheuchzer von 1728.12.24 geschrieben: "Je voi bien que Mr. de Woolhouse s'interesse pour le P. Castel Jesuite et que touts deux voudroient se servir de moi comme le Singe de la patte du chat." Er antwortet daher Castel nicht direkt, sondern lässt diesem seine kritischen Bemerkungen via Woolhouse zukommen. Die guten Beziehungen zu Fontenelle als dem sécrétaire perpétuel der Pariser Akademie waren eben für Johann Bernoulli wichtiger als eine heftige Kontroverse mit diesem, obwohl er den Inhalt von dessen Éléments de la géométrie de l'infini sehr kritisch betrachtete. Mit Castel setzte sich Johann Bernoulli später direkt und erneut kritisch auseinander, als dieser die englischsprachige Version von L'Hôpitals Analyse des infiniment petits, deren Formelsprache der Herausgeber Edmund Stone in die Terminologie der Newtonschen Fluxionsrechnung transformiert hatte, ins Französische zurückübersetzte und mit einem eigenen Vorwort versehen publizierte. Siehe Bernoulli, Johann I, Remarques Sur le Livre intitulé Analyse des infinimens [sic] petit, comprenant le Calcul integral, dans toute son étendue, &c. par Mr. Stone, de la Société Royale de Londres. Imprimé à Paris en 1735, in: Opera IV, 169-192 (= Op. CLXX).
  18. Castel, op. cit., p. VIII.
  19. Im Manuskript steht "raisonnement".
  20. Castel, op. cit., § 11, p. VIII.
  21. Die Regel zur Behandlung unbestimmter Ausdrücke "", genauer die Regel zur Bestimmung des Grenzwerts von Funktionen, die sich als Quotient zweier gegen Null konvergierender oder bestimmt divergierender Funktionen schreiben lassen, mittels der ersten Ableitungen dieser Funktionen wird heute L'Hôpitalsche Regel genannt. Sie findet sich nämlich erstmals im Druck in [L'Hôpital, Guillaume François Antoine de], Analyse des infiniment petits, pour l'intelligence des lignes courbes, Paris 1696, pp. 145-146. In Wahrheit stammt diese Regel jedoch von Johann I Bernoulli. Dieser hatte während seines Aufenthalts in Frankreich 1691/92 dem Marquis de l'Hôpital private Vorlesungen zur neuen Leibnizschen Differentialrechnung erteilt. Auf Grundlage der Manuskripte dieser Vorlesungen und später brieflich übermittelter Informationen veröffentlichte L'Hôpital (anonym) 1696 das erste Lehrbuch zum Leibnizschen calculus, ohne deutlich zu machen, in wessen Schuld er stand. Die hier erwähnte Regel hat Johann I Bernoulli L'Hôpital auf dessen Drängen hin in seinem Brief von 1694.07.22 mitgeteilt (Joh. I B. Briefe 1, p. 235). Sie müsste daher eigentlich "Bernoulli-L'Hôpitalsche Regel" heissen. Die grundlegenden Beiträge Johann I Bernoullis zu L'Hôpitals Werk hat erstmals Otto Spiess durch seine Edition des Briefwechsels von Johann I Bernoulli mit L'Hôpital nachgewiesen (s. Joh. I B. Briefe 1, Basel 1955, besonders Einleitung B, pp. 123-157); vgl. auch Bradley, Robert E., De l'Hôpital, Bernoulli, and the genesis of Analyse des infinement petits, in: BSHM Bulletin, 28 (2013), pp. 16-24.
  22. Castel, op. cit., p. X.
  23. Textverlust bei den restlichen Zeilen durch Papierschaden am unteren Rand des Blattes.
  24. Castel, op. cit., p. XI.
  25. Fontenelle, Bernard le Bovier de, Éléments de la géométrie de l'infini. Suite des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, Paris (Imprimerie Royale) 1727.
  26. Castel, op. cit., p. XIII.
  27. Castel, op. cit., p. XIII-XIV.
  28. Castel, op. cit., p. XIV-XV.
  29. Castel, op. cit., p. XX.
  30. Castel, op. cit., p. XXVII.
  31. Im Manuskript steht irrtümlich "§ 53" statt richtig "p. 53".
  32. Fontenelle, Bernard le Bovier de, Éléments de la géométrie de l'infini. Suite des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences, Paris (Imprimerie Royale) 1727.
  33. Castel, op. cit., p. XXVII-XXVIII.
  34. Die Schlussfloskel ab "Monsieur" bis zur durch Papierschaden beschädigten Signatur stammt von der Hand Johann I Bernoullis.


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