Bernoulli, Johann I an Scheuchzer, Johann Jakob (1721.12.17)
Kurzinformationen zum Brief mehr ... | |
---|---|
Autor | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Empfänger | Scheuchzer, Johann Jakob, 1672-1733 |
Ort | Basel |
Datum | 1721.12.17 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | ZB Zürich. SIGN: Ms. H 318, pp.149-150 |
Fussnote | Auf pp.151-154 befindet sich ein Brief von Johann Burckhardt (= Jean Bourcard) an J.J. Scheuchzer datiert "A Basle le 25. 7bre 1720", den Brief an Johann I Bernoulli betreffend, der als Vorwort zu Scheuchzer Hiob-Kommentar dienen sollte. Es folgen im Band H 318 weitere Briefe Bourcards |
Je Vous envoye ici les copies que Vous avez desirée des Diplomes manuscripts de notre Bibliotheque: J'ai payé 1 lb 12 s.[1] argent de Bale pour les faire copier, suivant le comte que je joints aussi. Quelques pieces n'ont pas été copiées Vous en verrez la raison dans les notes, que M. Iselin a écrites sur votre billet.[2] Vous m'avez demandé toutes les Theses soutenues chez nous par les Pretendants à la Chaire de Botan. et Anat. excepté celle de M. Zuinguer et celle de mon fils,[3] que Vous m'avez dit avoir deja: Les voici donc.[4] On proceda hier à l'election d'un nouveau Professeur: Mr. Battier[5] entra dans le ternaire pour le premier avec 4 suffrages, M. Harscher[6] y entra pour le second avec 3 suffrages, et enfin M. Zuinguer le fils[7] aussi avec 3 suffrages; Ensuite le sort a favorisé ce dernier, ensorte qu'il y a maintenant Pere[8] et Fils dans le College des Medecins, ce qui n'estoit plus arrivé depuis le temps de Messieurs Bauhin.[9] Mon fils loin d'entrer dans le ternaire, il n'eut pas seulement un suffrage, d'où Vous voyez qu'on a ici une toute autre idée que Vous de son merite; Vous avez voulu Vous ranger dans le nombre de ses disciples, cela seul devoit le rendre digne d'etre choisi le premier dans le ternaire, mais on compte cela ici pour rien; il est vrai que la pluspart des Electeurs sont des Gens qui ne savent gueres juger en quoi consiste le merite d'un Medecin, ni ce qui est requis pour enseigner deüement la Medecine. Pour moi, je ne pouvois étre présent à l'Election, parce que je suis fortement incommodé de la goute depuis samedi passé; je souffre encore de vives douleurs, qui m'ont fait passer les nuits en inquietude et sans dormir, sur tout la nuit passée j'ai été fort mal. Dieu veuille avoir pitié de moi. Il faut que je finisse, Vous pardonnerés à la mechante ecriture. Je suis avec un zele tres ardent Monsieur Votre treshumb. et tr. ob. serviteur J. Bernoulli
Bâle ce 17. Xbre 1721.
Fussnoten
- ↑ [s. = sol].
- ↑ Zu Scheuchzers Auftrag, einige in der Universitätsbibliothek Basel aufbewahrte Urkunden abzuschreiben, siehe den Brief von 1721.11.16. Jacob Christoph Iselin (1681-1737) war u.a. Bibliothekar der Universitätsbibliothek.
- ↑ Zwinger, Johann Rudolf, Τὰ ἔργα τῶν χειρῶν ἡμῶν κατέυθηνον ἐφ' ἡμᾶς Κύριε. ψ. πθ. Dissertatio academica de divinitate medicinae, quam secundo Deo ex decreto amplissimi Senatus Academici Basiliensis loco speciminis disputatorii pro vacante cathedra medica botanico-anatomica ad diem XXI. Octobr. MDCCXXI in auditorio hyberno horis solitis propugnabit Joh. Rod. Zuingerus, Phil. & Med. Doct. Logic. Prof. assumente juvene praestantissimo Dn. Joh. Jacobo Braun, medicinae et chirurg. studioso, Basileae (Typis viduae Friderici Lüdii) 1721.; Bernoulli, Daniel, Positiones Miscellaneae Medico-Anatomico-Botanicae, Quas favente Deo Jussu & Auctoritate Amplissimi Senatus Academici Pro vacante Professione Anatomico-Botanica Solenni Eruditorum Examini subjiciet in Auditorio Hyberno Horis Consuetis Daniel Bernoulli, Med.Cand. Ad diem 24. Octobr. MDCCXXI, Basileae (J. L. Brandmüller) [1721] (= St. 2).
- ↑ Siehe dazu die Fussnote im Brief von Johann Jakob Scheuchzer an Johann I Bernoulli von 1721.10.26.
- ↑ Samuel Battier (1667-1744)
- ↑ Nicolaus Harscher (1683-1742).
- ↑ Johann Rudolph II Zwinger (1692-1777).
- ↑ Theodor III Zwinger (1658-1724), seit 1711 Professor der theoretischen und praktischen Medizin.
- ↑ Es handelt sich um Johann Caspar I Bauhin (1606-1685), ab 1660 Professor der praktischen Medizin, und seinen Sohn Hieronymus Bauhin (1637-1663), ab 1664 Professor der theoretischen Medizin.
Zurück zur gesamten Korrespondenz