Renau d'Eliçagaray, Bernard an Bernoulli, Johann I (1713.06.06)
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Autor | Renau d'Eliçagaray, Bernard, 1652-1719 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | Paris |
Datum | 1713.06.06 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | BS UB, Handschriften. SIGN: L I a 666, Nr.1* |
Fussnote |
Monsieur
Je vous prie d'agreer le Memoire sur un principe de la Mechanique des liqueurs (dont je me suis servi dans la Theorie de la manoeuvre des vaisseaux) que vous devez trouver dans le mesme paquet où est cette lettre; je l'ay fait imprimer afin de pouvoir aisement le communiquer à Messieurs de l'Accademie dont vous estes un des principaux membres, et qu'ils pussent l'examiner avec toutte l'attention que merite la question que je tache d'y resoudre.
L'estime generale que vous vous estes justement acquise, Monsieur, par la grande part que vous avez euë dans les nouvelles decouvertes, et par l'exactitude des jugemens que vous portés sur celles des autres, sans aucun egard que celui de la verité, me fait esperer vostre suffrage, pour le principe que j'y mets, selon le sentiment de plusieurs bons connoisseurs de mes Amis, dans une entiere evidence, et au quel on ne sçauroit opposer que l'authorité des grands Geometres, qui faute d'attention, s'estoient appuyez sur un autre qui lui est contraire, et qui avoit passé, comme une pure tradition des Anciens Geometres jusqu'à nostre temps. Vostre suffrage Monsieur sera d'un grand poids pour contrebalancer cette authorité, et pour faire tomber les preventions qui empeschent encore quelques personnes de voir la verité. Je suis avec toutte l'estime et le respect possible Monsieur Vostre tres humble et tres obeissant serviteur Renau
à Paris le 6.e juin 1713
Il m'est tousjours resté confusement dans l'esprit, et je l'ay dit beaucoup de fois à nos Mess.rs, que feu M. le Marquis de l'Hospital, m'avoit dit dans le temps de ma dispute avec M. Hughens, que vous estiez Monsieur, de mon sentiment, contre celui de M. Hughens, et rien ne m'a plus flatté que l'article de vostre lettre à M. de Montmort, par lequel je me trouve confirmé dans cette pensée.[1]
Si vous voulez bien me faire l'honneur de me marquer vostre sentiment il n'y aura qu'à adresser vostre lettre chez M. l'abbé de Thesut Secretaire des commandeur[s] de M. le Duc d'Orleans, rue neuve des bons enfans à Paris.
Fussnoten
- ↑ [Text folgt]
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