Bernoulli, Johann I an Fresne, de (1723.09.17)
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Autor | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Empfänger | Fresne, de |
Ort | Basel |
Datum | 1723.09.17 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 674:Bl.18-19 |
Fussnote | Am Briefkopf eigenhändig "à Mr. de Fresne Directeur des postes d'Alsace" |
Puisque vous Souhaitez que je vous accuse la reception de la Lettre, que vous m'avez fait l'honneur de m'ecrire,[1] je prens la liberté de l'accuser incontinent par ces lignes, et de vous marquer que je suis ravi de voir que vous avez une si bonne opinion de moy, à qui vous avez bien voulu communiquer les exemplaires des prix proposez par l'academie. Mr. Wollfius est de mes amis, il est Professeur des mathematiques à Hale en Saxe, je ne manqueray pas de lui envoyer incessamment un de ces exemplaires suivant votre intention:[2] Mr. Newton est aussi de ma connoissance, mais il reside en Angleterre, etant president de la Societé royale de Londres; Je comte, qu'on luj en aura envoyé de Paris en droiture; Ainsi vous me permettrez Monsieur d'employer le troisieme exemplaire à en regaler un autre Ami.
Vous ecrirez sans doute à Mr. le Comte D'Onsenbrai pour luj donner avis que vous vous etes acquitée de la commission qu'il vous avoit donnée, oserai-je vous prier d'une grace? c'est de vouloir vous informer, s'il a reçu la Lettre, que je me donnai l'honneur de Luj ecrire il y a deja 3 mois,[3] pour le remercier de celle qu'il m'avoit fait la grace de m'adresser, et pour le prier de faire tenir à Mr. de Mairan de l'academie Royale des sciences une Lettre[4] jointe à celle que j'ecrivois à Mr. le Comte. N'ayant du depuis point reçu de reponse de Mr. de Mairan, je suis en peine pour sa santé, ce qui me fait souhaiter de Savoir comment il se porte, s'il a reçu ma Lettre; et s'il n'est pas encor de retour de Beziers, où il etoit allé pour regler ses affaires dans le dessein d'en revenir à Paris au bout de quelques mois: Je vous serois monsieur sensiblement obligé, si vous m'en pouviez procurer des nouvelles certaines, mais que cela se fasse sans votre incommodité; Excusez ma franchise et employez moy reciproquement à tout ce que vous me jugerez capable de pouvoir faire pour votre service etant avec toute la consideration que je vous dois Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur JBernoully
Bâle ce 17 7bre 1723
Fussnoten
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