1710-05-13 Burnet William-Bernoulli Johann I: Unterschied zwischen den Versionen
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|Datum=1710.05.13 | |Datum=1710.05.13 | ||
|Briefwechsel=Bernoulli, Johann I (1667-1748) | |Briefwechsel=Bernoulli, Johann I (1667-1748) | ||
|Signatur= | |Signatur=Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 654, Nr.11* | ||
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J'eus un plaisir inexprimable en recevant votre lettre, il m'avoit fort tardé de scavoir de vos nouvelles. Je vous felicite et toute votre famille de la nouvelle joye, dont vous m'avez fait part, mais je ne salue personne parceque je m'imagine que vous ne voudriez mon[trer] celle ci à personne. J'ay attendu longt[ems] pour avoir l'occasion de pouvoir parler à loisir avec M[.<sup>r</sup>] D'Obdam sur votre chapitre; Il avoit [eté] hors de la ville, et moi aussi pour quelq[ues] jours, à la fin avanthier il me mena à souper avec lui et j'eus le tems d[e] lui dire tout ce que<ref>Das "que" fehlt im Manuskript.</ref> je voulois voyant qu'il [y] donnoit les mains. Je lui leus votre le[ttre] et là dedans toutes vos raisons. Je lui [[File: | J'eus un plaisir inexprimable en recevant votre lettre, il m'avoit fort tardé de scavoir de vos nouvelles. Je vous felicite et toute votre famille de la nouvelle joye, dont vous m'avez fait part, mais je ne salue personne parceque je m'imagine que vous ne voudriez mon[trer] celle ci à personne. J'ay attendu longt[ems] pour avoir l'occasion de pouvoir parler à loisir avec M[.<sup>r</sup>] D'Obdam sur votre chapitre; Il avoit [eté] hors de la ville, et moi aussi pour quelq[ues] jours, à la fin avanthier il me mena à souper avec lui et j'eus le tems d[e] lui dire tout ce que<ref>Das "que" fehlt im Manuskript.</ref> je voulois voyant qu'il [y] donnoit les mains. Je lui leus votre le[ttre] et là dedans toutes vos raisons. Je lui [[File:file_icon.gif|link=http://www.ub.unibas.ch/digi/bez/bernoullibriefe/jpg/L_Ia_654/BAU_5_000055695_0002.jpg]] [d]emandois apres ce que je vous repondrois<ref>Im Manuskript steht "repondrez".</ref> de sa part. Il m'a donc<ref>Im Manuskript steht "dont".</ref> chargé de vous dire qu'il etoit sensible du relief que votre presence donneroit à l'academie et que d'avoir à bon marché un mechant professeur estoit à quoi il ne consentiroit jamais, qu'il avoit toujours les yeux sur vous, et pour cet effet qu'il voyoit deux manieres dont on vous pourroit contenter, l'une par le succes d'une requete, qu'ont presenté les curateurs de l'Academie à l'Etat pour augmenter le capital de l'Academie, en ce cas il m'a promis que l'on auroit soin d'augmenter le salaire du professeur en Philosophie. L'autre maniere seroit si un des professeurs de Droit ou Medecine ou Theologie meme mourroit qu'on tacheroit de retrancher quelque chose de leur salaire pour [[File:file_icon.gif|link=http://www.ub.unibas.ch/digi/bez/bernoullibriefe/jpg/L_Ia_654/BAU_5_000055695_0003.jpg]] [l]e successeur, et d'en augmenter la pension [d]ont il s'agit à la somme de mille ecus, c'est à dire m'a-t-il dit 2200 fl.<ref>Die zweite Ziffer könnte auch als 5 gelesen werden.</ref> argent d'Hollande. Tout ceci il m'a prié de vous faire scavoir comme de lui. Voila où en sont les choses, en attendant vous pouvez faire semblant de rien et quand il sera tems, si je suis dans le pays je vous en ecriray, autrement ce sera M.<sup>r</sup> Noodt. J'ay trouvé l[e] chemin de M.<sup>r</sup> D'Obdam directement beaucoup meilleur que par le moyen de M.<sup>r</sup> Noodt. Ils ont tous ces professeurs quelque chose à menager, ils n'osent pas parler fortement. Quand je verray M.<sup>r</sup> Noodt je lui feray vos complimens. Adieu Monsieur et souvenez vous qu'il est impossible d'avoir plus de respect, estime et attachement que n'a pour vous Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur W. Burnet. | ||
à la Haye chez M.<sup>r</sup> S'Gravensande avocat in de Nord end. | à la Haye chez M.<sup>r</sup> S'Gravensande avocat in de Nord end. | ||
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May 13. 1710 | May 13. 1710 | ||
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A Monsieur | A Monsieur |
Aktuelle Version vom 1. April 2015, 10:03 Uhr
Kurzinformationen zum Brief mehr ... | |
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Autor | Burnet, William, 1688-1729 |
Empfänger | Bernoulli, Johann I, 1667-1748 |
Ort | Den Haag |
Datum | 1710.05.13 |
Briefwechsel | Bernoulli, Johann I (1667-1748) |
Signatur | Basel UB, Handschriften. SIGN: L Ia 654, Nr.11* |
Fussnote | Siegel |
J'eus un plaisir inexprimable en recevant votre lettre, il m'avoit fort tardé de scavoir de vos nouvelles. Je vous felicite et toute votre famille de la nouvelle joye, dont vous m'avez fait part, mais je ne salue personne parceque je m'imagine que vous ne voudriez mon[trer] celle ci à personne. J'ay attendu longt[ems] pour avoir l'occasion de pouvoir parler à loisir avec M[.r] D'Obdam sur votre chapitre; Il avoit [eté] hors de la ville, et moi aussi pour quelq[ues] jours, à la fin avanthier il me mena à souper avec lui et j'eus le tems d[e] lui dire tout ce que[1] je voulois voyant qu'il [y] donnoit les mains. Je lui leus votre le[ttre] et là dedans toutes vos raisons. Je lui [d]emandois apres ce que je vous repondrois[2] de sa part. Il m'a donc[3] chargé de vous dire qu'il etoit sensible du relief que votre presence donneroit à l'academie et que d'avoir à bon marché un mechant professeur estoit à quoi il ne consentiroit jamais, qu'il avoit toujours les yeux sur vous, et pour cet effet qu'il voyoit deux manieres dont on vous pourroit contenter, l'une par le succes d'une requete, qu'ont presenté les curateurs de l'Academie à l'Etat pour augmenter le capital de l'Academie, en ce cas il m'a promis que l'on auroit soin d'augmenter le salaire du professeur en Philosophie. L'autre maniere seroit si un des professeurs de Droit ou Medecine ou Theologie meme mourroit qu'on tacheroit de retrancher quelque chose de leur salaire pour [l]e successeur, et d'en augmenter la pension [d]ont il s'agit à la somme de mille ecus, c'est à dire m'a-t-il dit 2200 fl.[4] argent d'Hollande. Tout ceci il m'a prié de vous faire scavoir comme de lui. Voila où en sont les choses, en attendant vous pouvez faire semblant de rien et quand il sera tems, si je suis dans le pays je vous en ecriray, autrement ce sera M.r Noodt. J'ay trouvé l[e] chemin de M.r D'Obdam directement beaucoup meilleur que par le moyen de M.r Noodt. Ils ont tous ces professeurs quelque chose à menager, ils n'osent pas parler fortement. Quand je verray M.r Noodt je lui feray vos complimens. Adieu Monsieur et souvenez vous qu'il est impossible d'avoir plus de respect, estime et attachement que n'a pour vous Monsieur Votre tres humble et tres obeissant serviteur W. Burnet.
à la Haye chez M.r S'Gravensande avocat in de Nord end.
May 13. 1710
A Monsieur
Monsieur Bernoulli
Professeur es Mathematiques
à
Basel.
Fussnoten
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